Le mois d’octobre n’est en général pas celui que je préfère. Même si les feuilles d’automne nous offrent un joli ballet, le ciel se fait de plus en plus gris et les souvenirs des soirées étoilées d’été s’éloignent peu à peu, signe qu’on avance à grand pas vers la fin d’une nouvelle année. La solution? Une petite escapade, histoire d’aller voir un petit peu ce qu’il se passe plus loin. Cette fois, j’ai fait un petit tour à Strasbourg. Et puis ici, à Paris, j’ai fait quelques découvertes gourmandes. Voici quelques idées de sortie, de lecture, d’activité et d’évasion.
Au début du mois, j’ai voulu assister à l’atelier de gravure de la blogueuse Ishtar Olivera chez Adeline Klam, mais il n’y avait plus de place dispo! Déçue, je me suis du coup plongée dans la lecture de son tout nouveau livre I love stamping. Tout ça m’a remémoré mes émouvants souvenirs de primaire ou je torturais ma gomme à coup de cutter quand je m’ennuyais. Je me suis donc procuré tout le matos nécessaire et me suis lancée. Suivez moi sur Instagram pour voir l’avancée de mes travaux pratiques ces prochaines semaines!
Chez Mémé en Autriche, à Strasbourg, j’ai longtemps fouiné pour repartir avec ces trois carnets très inspirants, pour de jolies notes en perspective. Celui à motifs flamants roses vient de chez Woouf!, celui avec les glaces de chez Morning Glory, et celui à colorier se trouve chez Sass & Belle.
Un samedi matin joliement ensoleillé, je suis retournée chez Benedict, qui fait l’un des meilleurs oeufs pochés de la capitale. Je recommande le traditionnel (pain buns, bacon de dinde, épinards & sauce hollandaise) accompagné de frites fraîches à la truffe et à la fleur de thym. Un délice!
Cet été, au festival Heart of Glass, Heart of Gold, j’ai discuté avec Ghislain Garlin, l’un des artistes présent au pop up market, qui m’a suggéré de venir découvrir ses oeuvres lors de l’exposition éphémère Boom & Booze qui se déroulait du 11 au 16 octobre 2016 à l’Attrape Rêves à Paris, et où il était invité à accrocher ses dessins à côté de ceux d’Alan Berry Rhys et McBess. Je vous invite vivement à jeter un oeil au travail de ces artistes, entre scènes de piraterie, trésors et rock’n’roll.
Le mois dernier a ouvert Bluebird, nouveau bar à gin dans le quartier de Charonne. Les types au comptoir sont super cool et donnent de vrais conseils pour déguster le cocktail qui nous convient le plus. A la carte: une liste de gins longue comme le bras, et des cocktails à tomber! Et pour couronner le tout, les breuvages sont servis dans de jolis verres et tasses. A tester pour un verre choc et cozy avec son (sa) meilleur(e) pote ou son amoureux (se).
Il y a quelques temps, une amie m’a fait découvrir les Merveilleux de Fred, dont les boutiques fleurissent dans la capitale. Je doutais qu’on puisse parvenir à égaler un tel niveau de délice. Et pourtant! Je peux vous assurer après avoir goûté les douceurs de La Meringaie que c’est un régal à peu près similaire!
Après avoir pris mes billets pour Strasbourg, j’ai appris que Riad Sattouf venait y faire une dédicace. Ni une, ni deux, j’ai pris mon premier tome de l’Arabe du Futur sous le bras, et je suis partie à la rencontre de l’auteur. Devant un parterre de fans, se décrivant enfant comme « d’une immense onctuosité, une petite Brigitte Bardot« , il nous a appris que c’était Tintin qui lui avait donné l’envie de faire de la BD. Il compare d’ailleurs son père au personnage d’Alcazar dans Tintin et les Picaros. De sa voix très douce et avec l’esprit légèrement naïf qu’on lui connaît, il a raconté avec beaucoup d’humour des anecdotes de son enfance, où avec ses amis « on pensait qu’on était des bébés puis des petits garçons puis on deviendrait des adultes et alors on serait musclés comme Schwarzenegger. Après ça a été la désillusion. » Après toutes ces révélations, il nous a donné rendez-vous pour deux prochains tomes. Si ce n’est pas déjà fait, je vous recommande vivement de vous procurer les trois premiers, où Riad Sattouf décrit avec ses yeux d’enfant son enfance dans la Syrie d’Hafez Al-Assad.
Au Salon du chocolat de Paris, j’ai été émerveillée par les créations des chocolatiers japonais, qui donnent autant d’importance au goût qu’à l’apparence de leurs confiseries. Je suis finalement repartie avec des ganaches au thé matcha et chocolat blanc, ainsi que des crackers de riz soufflé au matcha, de chez Tokyo Chocolate. Une valeur sûre.